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Mbane/ Production de semences certifiées : SWAMI AGRI, donné en exemple par le ministre Dr Mabouba Diagne
Mar 14, 2025
Il y a 8 mois, le ministre de l’Agriculture et de la Souveraineté Alimentaire, Dr Mabouba Diagne, exprimait le souhait de reconstituer le stock de semences certifiées et d’atteindre l’autosuffisance dans ce domaine. Il avait alors discuté avec Souleymane Ndoye, Président du Conseil d’Administration (PCA) de SWAMI AGRI, filiale de SENEGINDIA, et également directeur de MAVAMAR INDUSTRIES SA. Ce dernier avait promis d’accompagner le ministère pour atteindre cet objectif d’autosuffisance en semences certifiées.
En effet, selon les estimations du ministre Mabouba Diagne, qui procédait ce matin à Mbane, dans la région de Saint-Louis, à l’inauguration de la chambre froide multifonctionnelle et moderne numéro 7, le Sénégal a besoin de 150 000 tonnes de semences certifiées pour tendre vers l’autosuffisance. Sur place, où le lancement de la commercialisation de la pomme de terre a également été effectué par Dr Mabouba Diagne, accompagné de son collègue du ministère de l’Industrie et du Commerce, les visiteurs ont constaté que « la qualité de l’expertise est au rendez-vous ». Cela démontre que le pays dispose localement des ressources humaines nécessaires.
Un secteur privé appelé à suivre l’exemple de SWAMI AGRI et à accompagner l’État
Selon le ministère de l’Agriculture, de l’Élevage et de la Souveraineté Alimentaire, l’État et le secteur privé doivent collaborer pour reconstituer le capital semencier. Dr Mabouba Diagne estime que cette initiative doit aller au-delà des efforts déjà entrepris par le président de la République, soutenu par son Premier ministre, qui ont fortement appuyé le monde paysan. Il rappelle que, dans ce cadre, 120 milliards de FCFA d’intrants agricoles (semences et engrais) ont été octroyés aux acteurs agricoles, grâce notamment à l’implication des forces armées et du ministère de l’Agriculture, qui se sont mobilisés pour distribuer ces intrants dans les zones les plus reculées du Sénégal. Le ministre reconnaît qu’il peut y avoir des faiblesses en termes de rendements, mais cela est normal, car « les semences certifiées n’étaient pas disponibles ».
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