Au micro de Sud Radio, mardi 11 mars, la députée écologiste a dénoncé la présence du collectif identitaire Némésis lors de la manifestation pour la journée des droits des femmes à Paris.

La députée écologiste, Sandrine Rousseau. © ISA HARSIN/SIPA

Mardi 11 mars, Sandrine Rousseau était invitée sur Sud Radio. Interrogée sur les manifestations organisées dans le cadre de la journée internationale du 8-Mars, pour les droits des femmes, la députée écologiste a reproché la présence du collectif identitaire Némésis. Alors que Pascal Praud affirmait que « chacun a le droit de marcher pour cette cause », elle l’a interrompu : « Dès lors qu’on ne revendique pas des slogans racistes. »

Manifestation du 8 mars : le collectif Némésis défile sous haute sécurité face à l’extrême gauche

« Pour moi, Némésis n’a pas sa place dans ce cortège », a soutenu la députée de Paris. « Par contre, aucune femme ne peut être exclue sur la base de sa religion, de sa couleur de peau, ou de toute discrimination possible », a-t-elle nuancé, appelant à ce que ces manifestations restent « un espace sans discrimination ».

La présence annoncée de Némésis lors de la manifestation organisée à Paris ce samedi a fait polémique. Le collectif identitaire fait régulièrement parler de lui avec ses actions coups de poing et ses revendications. L’association de protection des femmes a, en effet, pour mots d’ordre « la fin de l’immigration de masse », « l’application des OQTF » et « la mise en place de mesures efficaces contre l’insécurité ». Sa directrice, Alice Cordier, est souvent la cible de menaces ou d’insultes.